L’industrie sidérurgique américaine devrait enregistrer une croissance

L’industrie sidérurgique américaine en plein-essor devrait enregistrer une croissance cette année. La production devrait augmenter en raison de la baisse des importations. Et du dynamisme de la demande des secteurs de la construction et de l’énergie.

Comme leurs homologues étrangers, les producteurs d’acier américains tels que Nucor, US Steel et AK Steel ont été touchés par l’offre mondiale excédentaire, la chute des prix des matières premières et les importations bon marché en provenance de pays comme la Chine.

L’industrie sidérurgique américaine en plein-essor

La production d’acier brut dans la plus grande économie mondiale augmentera de 4,4 % en 2017, après presque deux années de contraction. Selon une enquête réalisée, avec l’aide de 20 analystes, par le Financial Times.

Seth Rosenfeld, analyste chez Jefferies, a déclaré que la reprise de la demande d’acier aux États-Unis serait alimentée par une forte activité dans les secteurs de la construction non résidentielle et du pétrole et du gaz. Malgré une activité plus faible dans le secteur automobile.

Un autre point clé sera le comportement de la Chine, le plus grand producteur d’acier, qui était responsable de près de la moitié de la production de l’année dernière. Accusé de produits excédentaires à des prix injustes, il a promis de fermer les usines dont on n’a pas besoin.

Dans l’Union européenne, la production augmentera de 1,5 pour cent. Plusieurs analystes ont déclaré qu’ils s’attendaient à une amélioration des performances financières dans ce secteur.

L’année dernière, le plus grand producteur d’acier au monde, ArcelorMittal, a eu recours à une augmentation de capital de 3,3 milliards de dollars. Réduire sa dette après avoir enregistré une perte record.

Un assouplissement du prix d’un ingrédient clé de la sidérurgie – le charbon métallurgique. Si cela va s’accompagner d’une augmentation du prix de l’acier. Il contribuera à rétablir un niveau de rentabilité plus sain dans ce secteur. A déclaré Mike Shillaker, analyste au Crédit Suisse.

Source de l’article : https://www.ft.com/content/1522243c-c93e-11e6-8f29-9445cac8966f