Les exportations néerlandaises et belges de ferraille vers l’Asie et l’Afrique ont continué de croître entre janvier et juin. Les exportateurs cherchaient à se diversifier davantage comme alternative au marché turc de plus en plus volatil.
La Turquie est restée le plus gros acheteur, mais ses importations ont chuté à 2,28 millions de tonnes. Contre 2,35 millions de tonnes un an plus tôt. Cette baisse peut être due en grande partie à la baisse des exportations. Et de la demande intérieure d’acier sur le marché turc. Ce fait a conduit les producteurs d’acier turcs à réduire leur production.
Cette augmentation de la demande et la volatilité des prix de la ferraille d’acier importée par la Turquie ont conduit les exportateurs néerlandais et belges à chercher des alternatives. Dans certaines des régions productrices d’acier à la croissance la plus rapide, comme l’Asie et l’Afrique.
La production d’acier en Asie, à l’exclusion de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud, a augmenté de 5,9 % pour atteindre 149,5 milliards de tonnes en 2018. Contre 141,2 milliards de tonnes en 2017, tandis que la production en Afrique a augmenté de plus de 17 % pour atteindre 17,4 milliards de tonnes.
La majeure partie de l’augmentation des expéditions néerlandaises et belges vers l’Afrique provient des ventes vers l’Égypte. La mise en œuvre de droits antidumping sur les importations de barres d’armature en provenance de Chine, de Turquie et d’Ukraine en 2017 a soutenu une augmentation rapide de la production égyptienne de barres d’armature un an plus tard.
L’Égypte est le plus grand pays producteur d’acier d’Afrique. Et elle a importé près de 520 000 tonnes de ferraille des Pays-Bas entre janvier et juin. À comparer à un peu plus de 370 000 tonnes l’année précédente.
Les exportations de ferraille néerlandaise et belge vers l’Asie s’élevaient à 511 000 tonnes. Au cours des six premiers mois de cette année, en hausse de 30 %. Ceux-ci étaient principalement destinés aux marchés de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et de Taïwan.
Les Pays-Bas et d’autres régions européennes exportatrices de déchets ferreux pourraient continuer à chercher d’autres destinations de vente. Parce que l’on s’attend toujours à ce que la demande et les prix de la ferraille importée par la Turquie ne connaissent pas une reprise durable dans un avenir proche.
Source de l’article: https://www.argusmedia.com/en/news/1991647-europe-looks-to-asia-africa-to-diversify-scrap-exports
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