Lettre ouverte pour le soutien de la sidérurgie

Les propriétaires des plus grandes entreprises ont demandé le soutien la sidérurgie européenne. Dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’État et de gouvernement européens.

Parmi les signataires de la lettre figurent les dirigeants de Tata Steel, ArcelorMittal, ThyssenKrupp et Voestalpine. Ensemble, ils ont utilisé cette lettre pour signaler que 320 000 emplois dans l’industrie sidérurgique européenne sont menacés si les mesures nécessaires ne sont pas prises.

La lettre ouverte met les dirigeants européens au défi de « faire ce qu’il faut pour protéger le secteur sidérurgique ». Et prévient qu’une action est nécessaire sur trois aspects clés. A ce propos, les dirigeants de l’industrie sidérurgique affirment que „cela pourrait détruire notre industrie”. Les producteurs d’acier de toute l’Europe ont été frappés par un afflux d’acier bon marché en provenance de Chine, des coûts énergétiques élevés et des taxes environnementales croissantes.

Cette situation a conduit à des licenciements massifs dans le secteur sidérurgique britannique au cours des deux dernières années. Parce que les entreprises ne sont pas en mesure de rivaliser. Tata Steel tente de vendre une partie importante de ses activités au Royaume-Uni.

Que contient la lettre de soutien la sidérurgie européenne ?

Les 58 dirigeants qui ont signé la lettre disent vouloir voir le statut d’économie de marché de la Chine révisé, exprimant leur inquiétude quant au soutien de Pékin à nombre de ses producteurs d’acier.

Producteurs d’acier souhaitent que l’UE copie la position ferme des États-Unis concernant l’impact des importations d’acier en provenance de Chine, avec des tarifs douaniers élevés.

„Les instruments de protection commerciale de l’UE sont très difficiles à mettre en œuvre. En comparaison avec nos partenaires commerciaux”. Il est déclaré dans la lettre, ajoutant que „leur efficacité (…) est incertaine”. Détermination de mesures nettement inférieures à la dimension calculée du dumping”.

En outre, les patrons de l’industrie sidérurgique affirment que l’industrie ne devrait pas être soumise à des mesures environnementales. Dont les coûts sont « au-delà de la faisabilité économique et technologique ».

Cependant, la lettre ajoute qu’un système européen d’échange de quotas d’émission (ETS) réformé est nécessaire, qui soit juste et réalisable, notant que les concurrents étrangers ne sont pas confrontés aux mêmes pressions.

Source de l’article : http://www.telegraph.co.uk/business/2016/10/17/steel-industry-at-breaking-point-as-it-calls-for-europe-wide-hel/