Alors que la plupart des pays s’efforcent de répondre aux exigences de l’Accord de Paris, ils doivent regarder au-delà des industries les plus évidentes pour réduire les émissions de carbone.
Selon un nouveau rapport, un recyclage accru de l’acier et une concentration sur la décarbonisation de l’énergie. Ainsi que sur les technologies de contrôle des émissions, sont nécessaires pour décarboner la production de l’industrie sidérurgique. Qui continue de représenter une part considérable des émissions mondiales de carbone.
Il s’agit d’un accord mondial sur le changement climatique conclu le 12 décembre 2015 à Paris. L’accord présente un plan d’action pour limiter le réchauffement climatique „bien en dessous” de 2°C. Il couvre la période commençant en 2020. Pour rester dans la limite de 1,5°C, des changements considérables doivent être mis en œuvre dans la manière de produire de l’énergie. Ainsi que dans la manière de le consommer. Cependant, si la combustion de combustibles fossiles constitue un aspect de la décarbonation de l’économie mondiale conformément aux objectifs mondiaux. D’autres processus tels que ceux utilisés pour créer de l’acier. Et du ciment génèrent également des émissions de carbone qui doivent être décarbonées.
Une étude basée sur les données collectées par le Climate Action Tracker, une évaluation scientifique indépendante des efforts mondiaux visant à réduire les émissions. Suggère que les principes de l’économie circulaire pourraient avoir un impact majeur sur l’industrie sidérurgique. Le rapport présente trois scénarios qui suivraient une réduction de l’impact carbone du secteur sidérurgique, conformément aux objectifs globaux. La recherche envisage une approche large, allant de l’amélioration des processus clés liés aux combustibles à un modèle économique circulaire plus large pour les industries respectives.
La demande d’acier, en particulier dans les économies en développement. A connu une croissance constante de la production mondiale. En particulier en Chine, alors que l’économie s’est développée rapidement grâce, entre autres, aux investissements dans les infrastructures.
L’augmentation de la production a entraîné une forte augmentation de l’impact de l’industrie sur les émissions mondiales. De 1,3 Gt à 2,8 Gt sur la période 1990-2015. Soit environ 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2012.
Le scénario A continuerait de maintenir les tendances actuelles uniquement avec des améliorations accrues de l’efficacité et une augmentation des taux de production d’acier EAF en fonction de la disponibilité des ferrailles. Ce scénario suppose une baisse considérable de la demande.
Le scénario B observe la même augmentation négative de la demande, mais avec la décarbonation de la production électrique et l’augmentation concentrée de l’efficacité énergétique.
Enfin, dans le scénario C, dans lequel les principes de l’économie circulaire sont utilisés, l’accent est mis sur la maximisation de l’utilisation des déchets. En plus de réduire la demande et d’augmenter l’efficacité énergétique, cela inclura la procédure la moins polluante de l’EAF.
Concernant les résultats cumulés des différents scénarios, les recherches indiquent des gains considérables pour le passage au scénario C.
Les auteurs de l’étude : « Cependant, en termes cumulés, c’est-à-dire en tenant compte de la quantité d’émissions sur la période 2016-2050. Cette différence est de 6 % pour l’UE et de 10 % pour la Chine. Dans le scénario C, les émissions sont encore réduites ; d’ici 2050, les émissions du secteur sidérurgique dans l’UE et en Chine seront inférieures de 34 % et 51 % à celles du scénario 1. Cumulativement, cela se traduit par des réductions de 8 % et 14 %.
Source de l’article : https://www.consultancy.uk/news/14853/circular-activity-in-steel-industry-could-reduce-carbon-emissions
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