Le changement climatique et le réchauffement climatique étant des enjeux de plus en plus importants dans l’ensemble de la société, l’utilisation de l’hydrogène pour produire de l’acier vert devient très pertinente.
La production d’acier représente 8 % des émissions mondiales totales de CO2. Les émissions provenant de la production d’acier doivent diminuer pour que l’industrie atteigne zéro émission nette d’ici 2050. Aussi, pour que les pays respectent leurs engagements assumés dans l’Accord de Paris.
Aujourd’hui, la majeure partie de l’acier brut est produite à partir de charbon. Les fours industriels sont de très gros consommateurs d’énergie et fonctionnent à base de carbone fossile comme combustible. Pour chaque tonne d’acier produit de manière conventionnelle, entre 1,5 et 3 tonnes de carbone fossile sont rejetées dans l’atmosphère.
Il devient donc de plus en plus évident que nous devons changer notre façon de produire de l’acier. Des technologies alternatives se sont développées au cours des dernières décennies. Le gaz naturel et l’hydrogène peuvent être utilisés pour la réduction directe du minerai de fer (DRI-EAF). Des entreprises et des innovateurs du monde entier étudient les technologies d’électrolyse et testent le captage du carbone dans le cadre de projets pilotes. Cependant, ces technologies n’ont pas encore transformé le secteur.
L’acier vert ou acier au carbone neutre est simplement un acier obtenu avec la plus faible empreinte carbone possible aujourd’hui. Qui variera d’un producteur à l’autre et continuera d’évoluer au fil du temps. Ce produit peut être obtenu en utilisant de l’hydrogène vert généré à partir de sources d’énergie renouvelables, plutôt que de combustibles fossiles.
L’hydrogène dit vert, produit avec de l’électricité issue de sources renouvelables, n’émet que de la vapeur d’eau. Beaucoup le considèrent comme la solution énergétique du futur. D’autant plus que l’hydrogène peut être stocké pendant une longue période, contrairement par exemple à l’énergie éolienne ou solaire.
La production d’acier vert dépendra des technologies et des infrastructures nécessaires à la production et à la manipulation d’hydrogène vert à l’échelle commerciale.
Le secteur sidérurgique mondial est un émetteur majeur de gaz à effet de serre et subit donc une pression accrue en termes de décarbonation.
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